Brazil

samedi , 25, octobre 2014 Leave a comment

Terry Gilliam est un des Monty Python… mais pas n’importe lequel. Sur leurs films comme leurs shows TV, il a été l’animateur, l’homme de ces dessins animés un peu, beaucoup, passionnément fous qui font les transitions ou même les séquences de «Monty Python, sacré graal», «La vie de Brian» ou encore «Monty Python, le sens de la vie». Mais, tout seul comme un grand, Terry Gilliam a réalisé «Jabberwocky», puis «Bandits, bandits» et enfin «Brazil». Film après film, Terry Gilliam a affiné un style absurde et drôle. Il s’est créé un univers visuel complètement délirant. Et, dans ce domaine, «Brazil» est un aboutissement… une œuvre de visionnaire où tout bouge et foisonne dans tous les coins de l’image. Une ville futuriste, une société bureaucratique jusqu’à l’inhumain, une femme camionneur qui rencontre un timide bureaucrate, un homme oiseau qui essaye de survivre entre des blocs d’immeubles surgissant de terre, la répression partout, etc. On dit que Terry Gilliam est toujours en train de griffonner sur un calepin ou un coin de papier.  A voir son film, on veut bien le croire. Tant d’idées, tant de folies graphiques, tant de délires surréalistes ne peuvent être engendrés que par une imagination. En fébrilité constante «Brazil». C’est le délire permanent. Dans ce délire, de Niro trouve sa place en plombier-pirate de  choc, avec un humour qui ressemble fort au plaisir d’être sur navire qui lui plaît. Le film raconte l’aventure de Sam Lowry, petit fonctionnaire de ministère écrasé par un univers absurde digne du «1984» d’Orwell. Mais ce n’est que le simple prétexte à cette frénésie créative.., ce qui limite un peu le film. Car, à trop déguster des mets aussi subtils et nouveaux sans prendre le temps de bien les digérer, on frise souvent l’écœurement !

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