Le retour des morts vivants

vendredi , 7, novembre 2014 Leave a comment

Le retour des morts vivantsAmateurs de fantastique, vous connaissez déjà Dan O’Bannon. Ce scénariste doué a collaboré avec John Carpenter pour Dark star (où il fait aussi l’acteur) et avec Ridley Scott pour le mémorable «Alien»… Il signe ici son premier long métrage, et on n’est pas déçu. Sa façon hilarante et hyper-efficace de reprendre une mythologie (en l’occurrence celle des morts vivants) et de la triturer pour nous arracher des cris d’effroi et des éclats de rire est absolument irrésistible. Se présentant comme la suite de «La nuit des morts vivants», chef- d’œuvre de George A. Romero, il se situe dans une sorte d’institut médical. Nous apprenons, dès le début, que plusieurs fûts hermétiques, entreposés dans la cave, contiennent les cadavres d’une quinzaine d’anciens combattants «réveillés» en 1966 par un produit chimique répandu sur un cimetière du Kentucky. L’armée a étouffé l’affaire, et le film de Romero a menti en prétendant que plus rien n’était à craindre. Vous devinez la suite ? Deux invraisemblables maladroits vont involontairement réanimer ces cadavres verdâtres et une horrifique sarabande nocturne va s’ensuivre : voilà de quoi passer 90 minutes d’épouvante à cœur joie, avec des gags et de la musique en pagaille. On ne souhaite qu’une chose, c’est qu’ils reviennent encore, ces chers morts vivants !

Le retour de Frankenstein

Le retour de FrankensteinUne fois de plus, le baron Frankenstein a dû s’enfuir, pour exercice illégal de la chirurgie d’avant-garde… Dans la petite ville d’Altenburg, il trouve le refuge parfait : la pension de famille tenue par Anna Spengler (Veronica Carlson), une blonde pulpeuse dont le fiancé Karl (Simon Ward) est un jeune médecin. Frankenstein découvre vite que Karl «emprunte» de la drogue à l’asile où il travaille. Ayant besoin d’un assistant pour continuer ses recherches, il va utiliser cette arme de chantage. Karl accepte donc, contraint et forcé, l’offre de Frankenstein, et lui permet d’enlever un malade de l’asile, le docteur Brandt, spécialiste des transplantations de cerveaux. Celui-ci meurt d’une crise cardiaque avant d’avoir pu divulguer ses secrets. Qu’a cela ne tienne ! Frankenstein greffera son cerveau dans un autre corps… Jamais le savant baron n’a été aussi cynique et brutal que dans ce nouvel épisode, brillamment interprété comme d’habitude par Peter Cushing : assassin des ruelles obscures, maître-chanteur dans une maison victorienne, il finira même par violer la superbe Veronica Carlson avant de la poignarder par dépit scientifique… A coup sûr, une des plus superbes productions de la Hammer, et un chef-d’œuvre de plus au palmarès du grand Terence Fisher.

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